Dans les années soixante, l’écrivain Osman Lins va renouveler la littérature de voyage au Brésil en se démarquant d’une tradition ancrée sur la notion de « nostalgie littéraire ». Ses deux récits de voyage, Marinheiro de primeira viagem (1963) et La Paz existe ? (1977) témoignent avant tout de ses engagements littéraires et sociaux, tout en annonçant la poétique fragmentaire de ses livres à venir, largement nourris, par ailleurs, de procédés propres aux arts visuels.